Noyer commun
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- 29 oct.
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Juglans regia L.
Famille : Juglandaceae
Parties utilisées : feuilles, fruits (cerneaux et enveloppe verte), écorce, bois
Floraison : d’avril à juin
Récolte des fruits : de septembre à octobre, lorsque la coque se fend naturellement et que la noix tombe
Le noyer a été introduit en Grèce pendant l’Antiquité à partir de la Perse, puis les Romains l’ont implanté en Italie. Aujourd’hui, on le trouve dans la plupart des régions tempérées. Il est parfois appelé calottier, écalonnier, gojeutier ou noyer royal.
Son écorce est d’abord lisse, gris argenté, quand l’arbre est jeune. Elle devient fissurée ou crevassée avec l’âge. Le noyer pousse rapidement, peut dépasser 25 mètres de hauteur et vivre plusieurs siècles.
Ses feuilles sont grandes, composées de 5 à 9 folioles ovales. Les folioles les plus grandes sont à l’extrémité de la feuille. Elles sont épaisses, à bord lisse et très odorantes lorsqu’on les froisse.
Ses fleurs apparaissent en avril, avant les feuilles. Les fleurs mâles, issues de gros bourgeons terminaux, forment des chatons pendants, tandis que les fleurs femelles sont souvent groupées par deux à l’extrémité des rameaux.
Ses fruits sont charnus (comme la cerise, l’abricot ou l’olive) et contiennent une noix (la coque ligneuse) dans laquelle se trouve l’amande, appelée cerneau.
Usages populaires : dans les noix, ce sont principalement les amandes, appelées cerneaux, qui sont consommées fraîches ou séchées. Elles servent aussi à produire de l’huile de noix, riche en acides gras insaturés. On extrait de l’enveloppe verte du fruit une teinture brune tenace, appelée brou de noix, utilisée pour teindre le bois, les meubles ou pour réaliser des dessins.
Les feuilles de noyer sont employées en médecine traditionnelle européenne. Elles contiennent des tanins aux propriétés astringentes, anti-inflammatoires et antiseptiques. Elles sont utilisées pour apaiser les inflammations de la peau, calmer les démangeaisons et réduire la transpiration excessive.
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